Etienne AZAMBRE
(1859-1933)
"Le peintre des Anges"
Par Franz Torres-Quevedo
Annexes
Cette section apporte des compléments d'informations divers sur le peintre, son œuvre, sa biographie qui ne justifiaient pas la création de pages dédiées.
Acte de naissance
(Extrait )
Le Collège Stanislas
Situé au 22 rue Notre Dame des Champs à Paris, ce grand collège privé catholique fut créé en 1804. Étienne Azambre y fit ses études primaires et secondaires. Les cartes postales du début du XXème siècle qui figurent ci-dessous donnent une idée de l'atmosphère particulière de ces lieux, à la fois studieuse et religieuse dans laquelle le futur peintre évolua durant son enfance et son adolescence et qui ne fut sans doute pas étrangère à son désir de consacrer la presque totalité de son œuvre aux sujets mystiques qui firent sa réputation.
Entrée du Petit Collège
Cour du Petit Collège
Le grand parloir
Jardin des Parloirs
Vue du Parc
L'Académie Julian
C'est à seulement vingt ans, en 1879, qu’Étienne Azambre s'inscrit à la célèbre Académie Julian.
Fondée en 1866 par Rodolphe Julian (1837-1907), cette institution possède à l'époque de nombreux ateliers à Paris.
De grands peintres du moment prêtent leur nom et leur présence épisodique de superviseurs
pour y attirer de nombreux élèves. Étienne Azambre ayant été ensuite recommandé à son entrée aux Beaux-Arts par Robert-Fleury et Bouguereau qui dirigeait un atelier Julian rue du Dragon dans le VIème arrondissement, on peut donc supposer que c'est là qu'il suivit sa formation préparatoire pendant près de quatre années, bénéficiant des conseils et de l'aura de ces deux maîtres réputés.
Les professeurs d’Étienne Azambre
à l'Académie Julian
William-Adolphe Bouguereau
(1825-1905)
Tony Robert-Fleury
(1837-1911)
Atelier de William Bouguereau à l'Académie Julian, Paris en 1891
Tableau de Jefferson David Chalfant (1856-1931)
L'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris
Feuille matricule attestant de l'admission d’Étienne Azambre à l’École Nationale et Spéciale des Beaux Arts le 4 août 1882 et mentionnant la recommandation de ses deux professeurs : Bouguereau et Robert-Fleury.
Entrée de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris, rue Bonaparte.
Etienne Azambre y étudiera jusqu'en 1885.
Photo d'Adolphe Giraudon(Années 1890)
La maison d'édition Bouasse-Lebel
Carte postale du début XXème siècle représentant les locaux de la Maison Bouasse-Lebel au 29 de la rue Saint-Sulpice.
Fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse (1809-1898), la société s'installe d'abord
au 35 puis au 26 de la rue de la Harpe à Paris.
Ce n'est qu’en 1859, année de naissance du peintre, qu'elle déménage rue Saint-Sulpice.
Spécialisée en articles religieux, cette société fut le principal commanditaire et éditeur des œuvres d’Étienne Azambre.
Au numéro 25 de cette même rue se trouvaient le siège et la boutique des éditions Schaefer pour lesquelles le peintre travailla également mais de façon plus épisodique.
Carte de visite de la Maison Bouasse-Lebel
Les décors végétaux (lierre) et le médaillon central doré représentant le Christ entre St Pierre et St Jean sont réalisés en relief.
Ce document date de l'époque où l'éditeur était associé avec l'imprimeur Soufflot.
Publicité Bouasse-Lebel parue en 1900 dans un numéro de Notes d'Art et d'Archéologie, revue de la Société de Saint Jean dont Etienne Azambre fut membre de nombreuses années
Le Château de Senan
Propriété de la famille Azambre près de Joigny dans l'Yonne
Les domiciles parisiens d’Étienne Azambre
A Paris, Étienne Azambre aura résidé sa vie durant dans un périmètre très localisé et correspondant au quartier de son enfance et adolescence : le VIème arrondissement.
L'immeuble de ses parents, les Collège et Lycée Stanislas, l'Académie Julian et l’École des Beaux-Arts où il fit ses études ainsi que les locaux de son éditeur principal Bouasse-Lebel se trouvaient tous à peu de distance de ses différents domiciles, dans ce même arrondissement.
C'est au 9 de la rue Taranne, vue ici du carrefour St Benoît, qu’Étienne Azambre vit le jour le 2 février 1859. Cette rue disparut dans les années 1870 , intégrée au Boulevard Saint-Germain après son percement dans le cadre des travaux d'urbanisme décidés par le baron Haussmann.
(Photo prise par Charles Derville vers 1866)
La famille d'Etienne Azambre déménage ensuite dans cet immeuble cossu situé au 20 bis de la rue Saint-Benoît. Au début de sa carrière, l'artiste vivait encore dans le grand appartement que ses parents y occupaient.
Il s'installe ensuite dans cet immeuble du 13 de la rue Bonaparte,
à deux pas de l’École des Beaux-Arts.
Comme l'atteste un extrait de délibération du Bulletin officiel de la ville de Paris daté du 1er janvier 1907 Etienne Azambre fut ensuite locataire d’un logement dans un immeuble situé au 23 rue de Sèvres.
Dans le cadre de l’ouverture de la section du boulevard Raspail entre la rue de Sèvres et la rue de Rennes, l’immeuble est frappé d'alignement. Le peintre accepte une indemnité de 6000 fr de l’époque pour la résiliation de son bail et son éviction de l’appartement qu’il occupait dans ce bâtiment.
Il déménage pour le 157 boulevard Saint-Germain (ci-dessous).
C'est à cette adresse qu'il décède le 21 juin 1933
La signature d'Etienne Azambre
Étienne Azambre signait la plupart du temps en lettres capitales, dans l'angle inférieur gauche ou droit de ses toiles même s'il existe quelques très rares exceptions ou l'on peut observer une signature verticale ou légèrement en courbe.
Certaines œuvres, beaucoup plus rares, sont signées d'un monogramme formé d'un E et d'un A entrelacés ou côte à côte.
Les œuvres destinées à être reproduites portaient généralement sa signature suivie du logo copyright et de l'année de première exploitation.
Certaines toiles ne comportent que les trois premiers chiffres de l'année, parfois même les deux premiers. Le chiffre des dizaines et/ou des unités de l'année était ajouté juste avant leur exploitation commerciale, soit directement par le peintre lui-même, soit par un employé de Bouasse-Lebel sur l'épreuve à reproduire, ce qui indique qu' Étienne Azambre devait peindre de nombreuses toiles très à l'avance pour satisfaire les projets de son éditeur. Ceci dit, sur quelques rares images, on constate que le quatrième chiffre de la date de copyright a parfois été oublié avant envoi à l'impression.
Le type de signature alternative ci-dessus apparaît plus rarement sur quelques oeuvres.
Le E de Etienne et le A de Azambre sont en majuscules "ouvragées" alors que les autres lettres du nom de famille demeurent en minuscules.
Au dos d'un tableau d’Étienne Azambre
La majeure partie des toiles en grisaille au format 80 x 56 qu’Étienne Azambre réalisait pour Bouasse-Lebel ou Schaefer n'a jamais été exposée. Une fois photographiées, les peintures étaient répertoriées et stockées dans les réserves des éditeurs.
Au dos de celles-ci, on peut trouver diverses indications notées au crayon ou à la craie sur le châssis.
Sur la barre supérieure du châssis se trouve généralement un numéro de référence à quatre chiffres correspondant à celui de l' image pieuse réalisée à partir du tableau.
Sur la barre de renfort transversale du châssis, figurent deux nombres séparés d'un tiret correspondant sans doute à un code d'archivage propre aux réserves de l'éditeur.
Certains cadres portent le tampon des éditions Bouasse-Lebel.
Le peintre se procurait, entre autres, toiles et peintures chez Blanchet,
maison parisienne, sise au 38 de la rue Bonaparte, non loin de l’École des Beaux-Arts de Paris.
On retrouve donc au dos de certaines toiles le logo en forme de palette de ce célèbre fournisseur.
Autre fournisseur d’Étienne Azambre, la maison Bourdillon, dont le logo est très semblable à celui des Établissements Blanchet, était située au 56 rue de Rennes.
Ci-dessus le verso d'un panneau de bois à peindre de format 55 x 45,5 que le peintre utilisait parfois pour réaliser certaines œuvres.
Documents autographes
Gravure dédicacée
Dédicace au crayon à l'attention de l'abbé Lambert à l'occasion des Noces d'Or de la Confrérie de Saint-Vincent-de-Paul.
La gravure représente Le Bon Pasteur, référencée Pl 24 au catalogue Bouasse-Lebel.
Format encadré 20 x 27 cm
Correspondance d'Etienne Azambre avec Maurice Denis
Archives des Yvelines
Étienne Azambre et Maurice Denis (1870-1943) étaient tous deux membres de la Société de St-Jean dont le but principal était le développement de l'Art chrétien sous toutes ses formes .
C'est sous l'égide de celle-ci que Maurice Denis créa en 1919 les célèbres Ateliers d'Art Sacré.
Les styles des deux peintres étaient aux antipodes. Azambre, de par ses anciens maîtres, Bouguereau et Robert-Fleury, restait le tenant d'une forme symbolisée d'académisme alors que Denis, rattaché au mouvement nabi, était le fer de lance d'un style post impressionnisme considéré alors comme une mouvance d'avant-garde. Bien que tout les sépara picturalement parlant, les deux artistes se côtoyaient au sein de la même société et leurs oeuvres étaient parfois accrochées dans les mêmes expositions. Leur inclinaison mutuelle pour la peinture religieuse était leur dénominateur commun.
Le fait que deux peintres aux styles aussi différents aient pu se côtoyer au sein du même cénacle démontre pour le moins la grande ouverture d'esprit de la Société de St- Jean.
Ci-dessous figurent quelques documents écrits de la main d’Étienne Azambre adressés à Maurice Denis entre 1910 et 1932.
Maurice Denis en 1920
Ce premier courrier, écrit à Senan dans l'Yonne et daté du 1er septembre 1910 interroge Maurice Denis sur la pertinence pour la Société de St-Jean d'organiser un salon d'art religieux alors qu'une exposition sur le même thème est déjà envisagée par un autre comité sur la même période de l'année à Paris :
Monsieur et cher Confrère,
Mr Croix Marie me communique une notice que vous avez peut-être reçue aussi, je vous la résume.
Salon d'art religieux
Peinture, sculpture, architecture, orfèvrerie, vitraux, musique etc.
Secrétariat général 7 rue Laffite.
Le comité d'organisation du salon d'art religieux vous invite à honorer d'une ou plusieurs de vos œuvres le salon d'art religieux qui s'ouvrira au mois de novembre prochain dans une grande salle d'exposition au cœur de Paris.
.... Encouragés et soutenus par de nombreuses et hautes personnalités artistiques, politiques et littéraires du Clergé et de la Presse nous pensons que l'idée d'un salon d'art religieux arrive bien à son heure.
Nous voulons donner satisfaction aux artistes, aux amateurs, aux collectionneurs, aux fabricants, aux négociants et au public aussi sans aucun esprit de parti nous adressons un chaleureux appel à tous ceux que l'art religieux intéresse en les priant en outre de nous communiquer leurs idées, trop heureux de les mettre à exécution et de les compter parmi nos collaborateurs.
Signé : le secrétaire général J. Renault, homme de lettres, officier de l'instruction publique.
NB. Renseignements 7 rue Laffite de 10 h à midi et de 2 h à 6 h. Téléphone 314.69
Si ce projet doit aboutir, M. Croix Marie se demande ce que deviennent les nôtres. Il semble en effet impossible de faire deux expositions semblables et ne faudrait-il pas alors entrer en pourparler avec ce comité pour voir si nous pourrions faire notre exposition dans celle qui se prépare. Le comité d'honneur en formation comprend : Merson, Péladan, l'abbé Arnal (curé je crois de ND des Champs) et M. Croix Marie est invité à en faire partie. Il y a paraît-il une approbation de Mgr Amette.
Il me semble que si l'exposition doit vraiment avoir lieu au mois de novembre, il n'y a rien à faire car nous ne pourrons d'ici-là préparer un groupement d’œuvres.
Connaissant l'intérêt que vous portez à nos projets je vous serais très reconnaissants de me donner votre manière de voir.
Veuillez, Monsieur et cher confrère, agréer l'expression de mes meilleurs sentiments.
Etienne Azambre
Senan (Yonne) 1er 7br 10
Archives des Yvelines - Cote 166 J 2 Référence Ms 323
Le 22 août 1919 décédait Marthe Meunier, la première épouse de Maurice Denis .
Étienne Azambre adresse ses condoléances à l'artiste dans ce courrier écrit à Senan le 25 août :
Monsieur et cher confrère,
Dans le deuil si grand qui vous frappe, veuillez croire à la part bien sincère que je prends à votre douleur.
En union de prière, je vous serre bien tristement la main, faisant des voeux pour que votre Foi et les sympathies qui vous entourent vous apportent le courage et la résignation.
Etienne Azambre
Senan (Yonne) 25 août
Archives des Yvelines - Cote 166 J 2 Référence Ms 325
Maurice Denis fut élevé au rang de commandeur de la Légion d'Honneur en Mai 1926.
Sur ce carton, Étienne Azambre félicite le peintre pour sa toute nouvelle nomination :
Étienne Azambre prie Monsieur Maurice Denis d'agréer ses meilleurs et sincères compliments à l'occasion de sa nomination dans la Légion d'Honneur.
Archives des Yvelines - Cote 166 J 2 Référence Ms 322
Lettre non datée d’Étienne Azambre à Maurice Denis sur la pertinence d'organiser une exposition de la Société de Saint Jean consacrée uniquement à des œuvres à thème religieux :
Monsieur et cher confrère,
On a tellement parlé d'exposition ces temps-ci à la Société de St Jean que nous voudrions fixer nos idées avant la séparation de l'été; c'est pour cela que vous trouverez cette question à l'ordre du jour de la réunion du Vendredi 10 juin qui sera sans doute la dernière de la saison.
Pouvons-nous faire une exposition exclusivement religieuse ? La grande majorité semble se prononcer pour l'affirmative; mais comme cette décision aura pour conséquence d'éliminer au moins la moitié des sociétaires, spécialisés dans d'autres genres, et que d'autre part la pénurie d’œuvres nous obligera dans ce cas à faire appel aux artistes français ou étrangers, ce qui ne se fera pas sans grands frais et grand travail, nous croyons prudent de demander à la Société de voter sur la possibilité d'une semblable entreprise. D'après nos prévisions notre caisse ne pourrait fournir qu'un apport de 12 à 1500 F.
Vous connaissez l'éclectisme de la Société de St-Jean et en pourrait-il être autrement ? Ne serait-ce pas diminuer le sens religieux que de le rendre prisonnier d'une école ? Vous avez donc certainement deviné que le projet d'une exposition au Salon d'Automne devait être accueilli par plusieurs avec une certaine inquiétude. Je sais bien que notre exposition serait indépendante, nous n'en aurions pas moins l'estampille et le jugement d'un public dont les tendances ne sont rien moins qu'éclectiques. Nous croyons donc sur cette question aussi devoir consulter la Société. Quoi qu'il en soit nous vous sommes très reconnaissants de l'intérêt que vous portez à nos projets et de tout ce que vous faites pour les réaliser et nous regrettons vivement que vos occupations vous tiennent éloigné de nous.
Veuillez, Monsieur et cher Confrère, agréer l'expression de mes meilleurs et respectueux sentiments.
Etienne Azambre.
Archives des Yvelines - Cote 166 J 2 Référence Ms 328
Carton autographe d’Étienne Azambre adressé en février 1932 à Elizabeth Graterolle (1880-1957), seconde épouse de Maurice Denis.
Il la félicite pour la nomination de son mari en tant que membre de l'Académie des Beaux-Arts.
Maurice Denis siègera au fauteuil VII de l'Institut de France jusqu'à son décès en 1943 des suites d'un accident de circulation boulevard Saint Michel à Paris.
"Chère Madame, nous avons eu vendredi à la Sté de St-Jean le plaisir de féliciter le maître, mais je veux vous féliciter aussi et vous dire la part que je prends à votre joie. C'est le couronnement d'une belle vie d'artiste.
Bien respectueusement. EA."
Archives des Yvelines - Cote 166 J 2 Référence Ms 327
Quelques lieux où exposa Etienne Azambre
Le Palais des Champs-Élysées
Appelé également Palais des Arts et de l'Industrie, ce grand bâtiment, imaginé par les architectes Viel et Desjardins fut construit en vue de la Première Exposition Universelle de Paris.
Il fut inauguré en mai 1855 par Napoléon III.
Il abrita par la suite de nombreuses manifestations de prestige dont l'exposition annuelle du Salon des Artistes français.
Etienne Azambre y exposa en 1883,1884, 1885, 1887,1888,1889, 1890, 1891,1892,1894 et 1895.
Ce beau bâtiment fut détruit à partir de 1896 pour laisser place au Grand Palais, l'un des joyaux architecturaux de l'Exposition Universelle de 1900.
Entrée principale sur l'Avenue des Champs-Elysées.
(Photo Edouard Baldus)
Intérieur du Palais lors d'un Salon des Artistes français.
Le rez-de-chaussée était dévolu aux sculptures.
Les œuvres picturales étaient exposées dans la galerie supérieure.
L'Annonciation
(1916)
La Galerie des Machines
Construite pour l'Exposition Universelle de 1889, au fond du Champ-de-Mars, devant l'École militaire, la gigantesque Galerie des Machines avait été conçue
par les architectes Ferdinand Dutert et Charles-Léon- Stephen Sauvestre pour abriter sur 48 300 m2 de nombreuses expositions et évènements de grande ampleur.
Durant la destruction du Palais de l'Industrie décidée en 1896 et la construction sur le même site du Grand-Palais, elle abrita plusieurs Salons des Artistes Français.
Étienne Azambre y présenta des œuvres, notamment en 1898, 1899 et 1900.
Façade et entrée principale
Intérieur de la Galerie des Machines lors d'une exposition
Le Grand Palais
Oeuvre commune des architectes Henri Deglane, Albert Louvet, Albert-Félix-Théophile Thomas et Charles Girault, le Grand-Palais est construit à partir de 1897 sur l'emplacement de l'ancien Palais de l'Industrie en vue de l'Exposition Universelle de 1900.
Il abritera chaque année le Salon des Artistes Français à partir de 1901.
On sait qu’Étienne Azambre y exposa régulièrement de 1901 à 1905.
Façade et entrée principale
Intérieur du Grand-Palais lors d'un Salon des Artistes Français.
Comme dans l'ancien Palais des Arts et de l'Industrie, le rez de chaussée était réservé à la section sculpture.
Les œuvres picturales étaient accrochées sur la galerie supérieure.
Le Pavillon de Marsan
Le pavillon de Marsan qui se trouve à l'extrémité nord-ouest du palais du Louvre, dans le prolongement de l'aile du même nom fut détruit lors de l'incendie des Tuileries en 1871. Il fut reconstruit à partir de 1874 sur le modèle du pavillon de Flore en remplacement du bâtiment original de Le Vau parallèlement à la rue de Rivoli.
De nombreuses expositions étaient organisées dans les salons de ce pavillon dont
l' Exposition d'Art Chrétien Moderne au cours de laquelle Étienne Azambre exposa l'une de ses toiles en 1912.
Le dôme central du Champ-de-Mars avait été construit pour l'Exposition Universelle de 1889 sur des plans de Joseph Bouvard. Ce bâtiment servait de point d'entrée et d’articulation entre les différents pavillons. Après avoir servi de lieu pour des expositions temporaires, il sera démoli 11 ans plus tard pour l'Exposition Universelle de 1900.
En 1893, lors du second salon artistique de la Rose-Croix, Etienne Azambre y exposa plusieurs toiles. Parmi les autres artistes participant on peut citer Fernand Khnopff et Jean Delville.
Dôme central du Champ-de-Mars
Musée Royal des Beaux-Arts de Bruxelles
En 1893, Etienne Azambre participa en tant qu'invité à la grande exposition annuelle du Cercle belge pour l'Art avec d'autres artistes prestigieux tels qu' Edward Burne-Jones, Maurice Denis, Henri Gallé...
Décès
Avis de décès d'Etienne Azambre paru dans le Figaro n°174 du 23 juin 1933
Faire-part de décès d'Etienne Azambre
Carton d'invitation à la messe funéraire d'Etienne Azambre célébrée 1er juillet 1933
en l'église Saint-Germain des Prés
Il est mentionné au crayon de papier : "Membre très ancien de la Société de Saint-Jean".
Portail d'entrée du cimetière de Senan dans l'Yonne
Caveau de la famille Azambre, dernière demeure de l'artiste, dans le cimetière de Senan.
La plaque funéraire du peintre (ci-dessous) ne fait mention ni de son métier, ni de sa carrière, ni de son oeuvre.
Vidéo
Mauvais Oeil
2013
Vidéo réalisée par Alan Cassiano, artiste brésilien, pour le groupe français Opéra Multi Steel, à partir de nombreuses images d’Étienne Azambre que vous avez pu voir par ailleurs sur ce site dans leur aspect original .
Les œuvres d'autres peintres sulpiciens contemporains d’Étienne Azambre ont également été utilisées dans l'élaboration de ce clip.
Table des Matières
Musique
Edvard Grieg
(1843-1907)
La mort d'Ase
Extrait de Peer Gynt
Opus 46
© 1933 Etienne Azambre pour l'ensemble des oeuvres présentées.
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