Les quatre vitraux présentés ci-dessous ne sont pas explicitement signés Etienne Azambre mais les artisans qui ont réalisé les cartons se sont fortement inspirés d'une composition funéraire patriotique du peintre très répandue à l'époque et qui figure sous forme de tableau commémoratif  dans au moins deux autres églises de France (Notre- Dame de Rives-de-Giers et Neuvy-Pailloux).

Les postures du Christ et du soldat mourant sont calquées sur le modèle mais le sujet est recontextualisé. Par exemple, la composition originale présentait un soldat dans l'uniforme qui était celui  des premiers combats du premier conflit mondial. Ces vitraux réalisés dans l'immédiate après-guerre le figureront le plus souvent dans la tenue bleu horizon qui se généralisa à partir de 1915 avec à ses côtés le casque Adrian. Le paysage d'arrière-plan est conservé ou  modifié. Les éléments naturels sont généralement réinterprétés. Un personnage supplémentaire peut également  être figuré, comme par exemple un ange descendant du ciel avec la palme des martyrs.