Entre 1915 et 1925, Étienne Azambre se serait associé à un autre peintre dont on ne connait pas l'identité avec  certitude pour réaliser quelques images religieuses signées "E. Piaz", d'une qualité et d'un style comparables à celles qu'il réalisa seul.  

Les deux premières lettres du patronyme "Pi"seraient celles  de ce  collaborateur mystérieux accolées au "az" de Azambre.

Il pourrait donc s'agir, en l'état actuel de mes connaissances, du peintre Émile-Jules Pichot, élève de Cabanel, né à la Chapelle-Vendômoise en 1857, qui a  réalisé sous son nom propre quelques images pour Bouasse-Lebel et Bouasse-Jeune.

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D'autres hypothèses ont été formulées concernant deux peintres contemporains d'Etienne Azambre : René Piot (1866-1934) ou encore Henri Pinta (1856-1944) mais aucune d'entre elles n'a pu être vérifiée de façon formelle.

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On peut également supposer qu’Étienne Azambre ne pouvait par contrat utiliser le même nom pour les œuvres qu'il destinait, d'une part  à la Maison  Bouasse-Lebel,  reprise  par Henri  le fils aîné et successeur d' Eulalie,  fondatrice de la société et d'autre  part à Bouasse-Jeune, maison d'édition fondée par le fils cadet, Emile, à la suite d'une brouille familiale.

Les deux affaires étaient  en effet en directe concurrence sur le marché des objets religieux.

Ceci dit, entre 1915 et 1925, la brouille en question était déjà lointaine, puisqu'Emile et Henri , les frères ennemis Bouasse, étaient décédés l'un en 1883  et l’autre en 1912. Leurs successeurs respectifs étaient sans doute devenus plus conciliants...

 

 Toutes les images signées E.Piaz ont été éditées par Bouasse-Jeune sans exception

mais on peut trouver la trace de quelques  dépôts de copyright sous le nom d'Etienne Azambre réalisés par cette même maison d'édition. 

On ignore donc les raisons exactes pour lesquelles le peintre aurait signé de deux noms distincts, le sien et un pseudonyme, chez un même éditeur pour des sujets à la thématique similaire.

 

Sans document tangible pour attester de la véracité complète de ces suppositions, un voile de mystère persiste donc.

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